II LA SOUPE DES RESTES DU FRIGO

Re-coucou les louloups ! Cette recette est la recette qui va te permettre de donner un bon goût à tes fonds de tiroirs, tes fonds de frigo, tes fonds de panier bio, et tes fonds de porte monnaie.

La soupe des restes du frigo consiste à réutiliser tous les légumes que tu n’as pas voulu cuisiner cette semaine. Il existe une race de légumes qui est souvent marginalisée et laissée de côté jusqu’à ce que tu de décides de lui trouver un intérêt … pour ne pas le jeter ! Le plus connu de ceux-ci est bien sûr le NAVET. Oui hein… le navet, cette espèce de racine blanche ronde, à mi chemin entre le radis et la patate … Vous avez déjà dit « ho tiens, je mangerais bien du navet moi ce soir ! » ? Oui ? … ah … bon ben racontez nous, ça nous intéresse. Nous en tout cas, on fini toujours la semaine avec un navet dont on ne sait que faire. Généralement, il finit dans un couscous ou un gratin, ou encore une soupe … où son inutilité sera noyée par les saveurs des autres légumes.

On est peut être cruels et méchants avec les navets, mais c’est comme ça. On ne naît pas tous courge ou patate.

Et les abonnés à une amap ou un panier bio savent bien ce que c’est que de se retrouver avec des légumes étranges à cuisiner.

Mais alors, comment donner du peps et du tonus à ces légumes ? Il existe tout un tas de détournement et de variante (notamment le gratin de vieux légumes … au curry ! La quiche de fond de frigo de Lucile ! Le minestrone !). Mais en cette période de grande fête du foi malade, nous vous proposons la recette soupe-restes de frigo, et nous vous révélons comment lui redonner de la couleur, de l’odeur, du goût et du funk ! Oh yeah ! Make it funky !

Temps de préparation : entre 40mn et deux heures. 

Difficulté : I’m feeling good au kazou

Etape n°1 : Ecoute James Brown ou Maceo Parker à fond

http://www.youtube.com/watch?v=Wp8iUe5cWHY

Etape n°2 : garde le rythme et ouvre ton frigo.

Repère les ingrédients nécessaires à ta soupe. Il te faut au moins :

- Un peu de patate (pour la consistance)

- Un oignon et un petit ail

- Ce qui te reste. Chez nous c’était : des navets, des espèces de racines, une vieille carotte, un demi-choux, du céleri. Mais surtout, l’astuce récup : des feuilles de choux-fleurs. Cette dernière astuce (bien connue des archéologues français depuis que Chloé participe aux missions archéologiques françaises en Sicile) consiste à garder le feuillage des choux fleurs et à le mettre également dans la soupe.  (Sans la partie centrale blanche qui est trop dure et sans intérêt. )

Etape n°3 : Nettoie et coupe le tout.

Et en rythme !

Etape n°4 : Faire revenir

Dans un fond d’huile d’olive et de bouillon cube, fait revenir d’abord l’oignon, puis l’ail puis les autres ingrédients de ta soupe. Tu mettras le céleri en dernier parce que sinon le céleri est trop fort.

Etape n°5 : De l’eau !

Recouvre tes légumes d’eau, et laisse cuire entre 40mn et 2h en fonction de la dureté des légumes que tu as utilisés.

Etape n°6 : Make it Funky…  l’ingrédient secret !

Alors voila, en fait on va te donner l’élément secret qui rend une bête soupe en une soupe très savoureuse… LES CEPES SECHEES. Les cèpes séchés (in italiano funghi procini secchi) coûtent malheureusement un « un bras virgule une main » en France. Alors ou tu es prêt à mettre 13€ dans un paquet de 100g de cèpes séchées (sachant qu’un paquet de cèpes peut durer environ 3 soupes, un risotto et un plat de pâtes). Ou alors tu vas chez les chinois et tu achètes du champignon noir sec. C’est beaucoup moins cher et c’est très bon.

Les champignons secs doivent être mis en dernier, environ 20mn avant la fin de cuisson, sinon ils se cassent en milles morceaux.

Du céleri et du champignon sec. Voilà ce qu’il suffit à rendre une soupe quelconque en une bonne soupe originale.

Ad apprezzare ! 

DE LA SOUPE

Oui, de la soupe. C’est bon, et ça fait du bien à toi, contre le vent et le froid, le beurre et le foi-gras.

Mais peut-être ne sais-tu pas, que la soupe ça peut être très bon et nourrissant. Peut-être ne sais tu pas que ce n’est pas un plat réservé aux dames suivant un régime anti-saveurs. Bientôt, tu sauras que la soupe, ça peut être très très bon. Alors nous te proposons deux recettes cultes de soupes d’hiver.

I : LA SOUPE POIREAUX PATATES

La soupe poireaux-pommes de terre est un plat typique français. C'est bon, économique et simple. Pour se faire tu as besoin de :

-          Poireaux (3 en fonction de la taille et du prix au kilo)

-          Patates (celles pour soupe, disons 2 grosses patates par poireau, donc ici 6 patates)

-          Un oignon (éventuellement)

-          Un petit ail

-          De l’huile d’olive

-          Du sel et du poivre (poivre du Cambodge si tu as de la famille qui t’offre du poivre du Cambodge)

-          Du laurier

-          Eventuellement un bouillon cube légume.

-          And the very important ingredient : du lard. Ou des restes de viande rôtie, ou du gras, ou du lardon, ou du saucisson. Enfin, si t’as plutôt envie de maigrir et de manger léger, ou de manger hallal, tu peux t’en passer. Mais quand même…. Le gras …

Temps de préparation : une heure c’est bien. 12h, c’est mieux. Ce qui est chouette c’est de préparer cette soupe le midi pour la manger le soir (c’est meilleur quand ça repose).

Difficulté : Petit Papa Noël.

Etape n°1 : Etale tes ingrédients sur la table.

C’est joliiiiii. Si tu veux, tu peux mettre aussi des navets blancs (comme ça tu t’en débarrasse) et du céleri vert (un tout petit peu) et des carottes orange pour rajouter de la couleur. Mais c’est juste pour la couleur.

Etape n°2 : Nettoie et coupe tout.

Le poireau est un salaud. Ce coquinou a toujours un peu de terre cachée dans son feuillage. Alors d’abord tu lui coupes les cheveux (les trois-quarts du « vert » sont immangeables et amers). Tu l’ouvre en long et en large avec un bon couteau, et tu mets ces morceaux à tremper. Tu remarqueras qu’il avait vraiment de la terre cachée de partout, le saligaud. Bon, après le poireau se coupe en petites rondelles fines. Les oignons en tout petits morceaux.

Les patates se coupent en dés de taille moyenne.

Le lard comme tu veux.

Etape n°3 : Faire revenir les légumes.

Dans une grande casserole, tu mettras un filet d’huile d’olive, et pour 10mn tu feras revenir  tous les ingrédients. Tu verseras dans l’ordre : les poireaux, les oignons, le lard, les patates. N’oublie pas le sel et le poivre dès maintenant. Pour pas que ça accroche ajoute éventuellement un verre d’eau.

C'est beau hein ? Ce sont des patates magiques du monde de princesse Starla! (non en fait ce sont juste des patates violettes, c'est très bon et mignon.)

Etape n°4 : de l’eau et du laurier.

Tu rajoutes de l’eau … autant que tu en veux ! Plus tu mets d’eau, plus il y’aura de soupe… moins tu en mets, plus elle sera onctueuse. L’eau peut être froide ou déjà chaude. Ajoutes une feuille de laurier, et une poignée de gros sel (si tu as mis du lard, une grosse pincée de sel suffira).

Etape n°5 : laisser cuire…. Puis reposer.

Le mieux : à feu très doux pendant une heure … puis tu laisses reposer quelques heures.

La méthode rapide : à feu fort pendant 30mn en touillant souvent.

Et voilà !

Il existe une variante potage : c'est-à-dire mixer le tout… mais tu peux te contenter d’écraser les patates à la cuillère !

Il existe de nombreux assaisonnements « affrescho » possibles …

1)      Fromage : Le gruyère …( non, pardon !de  l’emmental !) ou le parmesan,( pardon … du Grana !) râpé …

2)      De la crème fraiche : une cuillère pour rendre la soupe onctueuse …

3)      Du beurre. Mais c’est mal !

4)      Un filet d’huile d’olive. C’est un peu moins mal.

5)      Des croutons

6)      Du fromage + de la crème fraiche + du beurre + de l’huile d’olive sur des croutons. Mais bon, après venez-pas nous dire que vous vouliez une recette légère post-Noël …

DEFIT N°1 : FINIR SON ASSIETTE

Bonjour les louloups! Les fêtes ce sont bien passées ? Racontez-nous un peu ce que vous avez mangé de bon, ça donne des idées de recettes pour les années prochaines! 

Pour nous, chaque Noël c'est le même défit: arriver à manger de tout, et à tout manger. Et quand tu habites en Provence et qu’en fin de repas tu dois goûter aux 13 desserts, tu imagines le résultat. 

Donc nous, on ne vous donnera pas de recettes de fêtes (à priori… même si, une belle pasta ai frutti di mare devrait faire son entrée…).

Mais plutôt des recettes pour survivre aux fêtes. Des recettes post-noël ! Que manger de léger et bon pour se nettoyer la foi ? Euh, le foie.

Quels légumes cuisiner en cette période de l’année ?

Comment réutiliser des restes de noël customisés ?

Que faire de ces légumes bizarres et inconnus qui sont dans votre frigo depuis au moins 10 jours? (les abonnés à une AMAP/panier bio/grande tante comprendront)

Et surtout, comment faire croire à votre conscience, que les recettes aux légumes c’est forcément léger…

Vous le saurez, prochainement, en lisant ce blog !

Caviar à toi ami lecteur!

Et voilà, l’hiver n’est plus aux portes : il est entré ! Enfin, peut-être ?!? Bonnet, bouillotte, odeur de châtaignes dans l’air, le nez qui coule et ce mistral qui souffle… « Autant en emporte le vent » !!!

Impossible de sortir faire les courses sans s’envoler ! Le frigo est une désolation, on dirait une détente de steppe russe : et en fait tout ce qui y reste c’est une boîte de sardines et une bière de notre Arménien de confiance. Pour Frank ça pourrait suffire, mais les estomacs italo-français ne veulent pas céder à l’idée de ne pas réussir à s’en sortir autrement.

Allons donc voir ailleurs que dans le frigo. Mais le placard ne réserve pas de grandes surprises : des pâtes ici, des patates par là… même pas les ingrédients de bases pour une soupe ! (Si, quand même on pourrait toujours opter pour une soupe à l’oignons, mais c’est vraiment long et elle est vivement déconseillée pour les public relations...).

Donc pas de soupe.… vous en êtes vraiment sûrs ?!? et on fait quoi avec ces pâtes et patates à votre avis ? c’est facile : des PÂTES ET PATATES !!!

L’idée – comme d’hab – est puisée dans le réservoir traditionnel des recettes napolitaines, et on vous l’assure, c’est vraiment un truc de ouf !

« Mais… ce serait pas un peu trop de glucides… ?!? »

« Franchement, ma chère, c’est le cadet de mes soucis! »

Petite curiosité historico-gourmande : après la pizza et les pâtes à la sauce tomate, le Napolitain grand malin a inventé une autre recette géniale pour combiner sa faim et ses poches vides. Justement, la touche de chic c’est d’ajouter l’écorce du parmesan, trop dure à manger, et qui est devenue l’élément essentiel de ce plat. 

Pour préparer les pâtes et patates t’as besoin de :

- des patates (bah oui !), quelques-unes, disons un demi kg pour 4 personnes (ou 3 personnes : Lou Valé et Frank… !)

- une oignon

- un bouillon

- du sel, du poivre et de l’huile

- un morceau d’écorce de parmesan (oui, elle était dans le frigo, cachée derrière la bière Arménienne.. !), et du parmesan râpé à ajouter à la fin

- de petites pâtes genre coquillettes (même si on est pas fan du tout !) ou des spaghettis coupés. L’idéal serait un « mélange de pâtes », et il est possible de le trouver chez… notre Arménien !!!

- On peut rajouter aussi une petite cuillère de concentré de tomate (ou une tomate à petits morceaux serait mieux) pour donner un léger teint rouge

- Eventuellement … du lardon !

TEMPS DE CUISSON : 30-40 min

DIFFICULTE : Retth Butler qui embrasse Scarlett O’Hara... plus facile que ça !!! 

1 LAVE ET EPLUCHE LES PATATES, coupe-les en petits dés. C’est la première des choses à faire parce que c’est long et chiant.

2 COUPE L’OIGNON et fais-le revenir dans une casserole avec de l’huile, du poivre en grain, et du concentré de tomate pour qui veut.

Les petites cacas rouges que vous voyez dans la casserole c'est de la concentrée de tomate...! ;)

3 AJOUTE LES PATATES et couvre-les avec le bouillon. Ajoute du sel et l’écorce de parmesan et laisse cuire pendant 15 min.

4 METS LES PÂTES, elles vont cuire directement avec les patates en faisant une petite crème…..slurp ! Attends que cette mixture ait une bonne consistance grassouillette à mi chemin entre le hachis-Parmentier et la soupe

5 SERS AVEC DU PARMESAN RAPE ET DU POIVRE

« Super recette d’hiver, mais si demain il va faire encore ce vent et on a la flemme de sortir faire les courses ? »

« Mais non ! Demain…..le soleil brillera encore !!! »

L’étudiant est un être à étudier. Dans le sens qu’il faudrait bien l’analyser dans ses comportements socio-culinaires-gourmands-monétaires. Il faut l’observer par exemple le samedi matin, flânant les mains dans les poches vers les quais du Vieux Port marseillais. La mer, les bateaux, comme chante Moussu T, « ma pichounèèèèèèta », ce serait parfait – pense-t-il - des spaghetti aux palourdes ou aux moules comme les samedi midi chez maman…  

Toujours les mains dans les poches, l’étudiant s’aperçoit en même temps que ses belles rêveries ne collent pas avec les petites mouches qui sortent de son portefeuille vide.

TOI, Ô ETUDIANT !! Ne désespère pas ! Lou et Valé te révèlent une petite astuce pour faire de ton samedi midi un repas savoureux aux souvenirs de fruits de mer. Et oui, parce que tes poches seront sauvées, un parfum délicieux de moules se lèvera de tes pâtes mais… y aura pas de moules !

Voilà une sauce qu’à Naples on appelle « La vongola fujuta », « la palourde[1] enfuie » : la madeleine de Proust en comparaison est seulement une vulgaire digression narrative, ah-ah-ah !!!! 

Donc, pour préparer les pâtes à « La vongola fujuta » pour 2 personnes (parce que ça reste semi-romantique, quand même !), t’as besoin de :

- surtout PAS  de moules (pour les pâtes aux fruits de mer on attends que la grand-mère nous envoie la petite enveloppe pour notre anniversaire avec ces euros qui feront notre bonheur…eheh ! joyeux anniv à nous ! mais ça c’est une autre histoire...)

- une boîte de tomates pelées (ou de pulpe pour qui veut aller plus vite). La recette arrache-cœur serait avec des tomates cerises surtout en été, mais là il y a toujours le facteur économique et en plus l’automne joue contre nos petites tomates… ! 

- une bonne botte de persil frais (heureusement y a le marché de Noailles où persil, menthe et basilic font 0,50 € la botte. Oui, nous on a la chance d’avoir la Méditerranée derrière la porte… !)

- ail, sel, piment et huile d’olive (comme d’hab quoi, maintenant tu l’as compris…ou pas ?!?! )

- 200-220 g de spaghetti

TEMPS DE CUISSON : 15min pour la sauce + temps des pâtes. Nous le rappelons : les spaghetti Panzani qui sont prêts en 3 min NE SONT PAS DES SPAGHETTI ! Panzani boycott, brother !!! Des Pâtes (avec P) ont besoin au moins 8-10 min de cuisson !

DIFFICULTÉ : Vivre à la Ciotat, le torse nu, les pieds dans l’eau. (Ma pichounèèèèèèèta)

1 FAIS REVENIR L’AIL, L’HUILE ET LE PIMENT  dans une poêle

2 AJOUTE LES TOMATES PELEES, mets du sel et laisse cuire à feu modéré pendant plus au moins 15 min.

3 METS L’EAU DES PATES A BOUILLIR et sers-toi un verre de blanc pour entrer dans la modalité « repas de poisson du samedi »*.

3 COUPE LE PERSIL (beaucoup beaucoup !) et ajoute-le à la sauce en fin de cuisson.

4 EGOUTE LES PATES (al dente, of course !) et fais-les sauter une minute dans la poêle avec la sauce avant de servir.

Conseil de tricheur : pour donner à la sauce un parfum de mer en plus, on peut ajouter deux ou trois filets d’anchois au début, les faisant rissoler avec l’ail et le piment.

ANATHEME : s’il te plaît, toujours toi ô étudiant, bien que les moules ne soient pas réellement présentes dans les pâtes, on t’INTERDIT de mettre du parmesan (et encore pire : de l’emmental râpé !) : ça ne colle pas du tout avec le poisson !!!

* A propos de vin, Se bastasse la pasta a trouvé son « dealer » de vin préféré dans « La Cave à Gustave » à la Plaine, rue Saint Michel. Ah, que c’est bon la cave populaire ! Le blanc surtout, c’est pas mal du tout !

.....et surtout vive Moussu T et Lei Jovents  :

Quand vient le froid, le vent et l’automne, les potirons et courges apparaissent comme par magie dans ton super marché, chez ton traiteur, dans ton frigo… et dans ta soupe. Oui, toi là, tu vois 

des courges et tu penses à la soupe de courge ou au velouté que ta mère te faisait. Elle y ajoutait éventuellement de la crème fraîche ; du beurre ou du kiri !

Et bien sache que … avec les courges, on ne fait pas que de la soupe. Ni du gratin. Non, madame, monsieur, avec la courge, on fait aussi des pâtes et du risotto ! Oui ! On anticipe un peu ton repas d’halloween.

Alors voilà, moi je préfère les pâtes mais quand même, pour que tu saches, je te le dis : tu peux préparer un risotto avec de la courge coupé en dés, du vin blanc, un peu de beurre et d’oignon, et du poivre (et à la fin tu couvre de parmesan). Si tu sais pas comment faire un risotto, on en reparlera plus tard. Pour l’heure, place à la PASTA CON LA ZUCCA.

Petite histoire de la pasta con la zucca : Tandis que l’italien de base mange la pasta e zucca comme n’importe quel plat de pâte, le napolitain lui, la mange en soupe très compacte que lui a préparé sa grand mère. C’est une très bonne recette mais plus lente, donc on attendra un autre article sponsorisé par une mémé pour bien raconter comment la préparer.

Tu as besoin de :

100-120g de pâtes par personnes (Rigatoni, penne rigate, paccheri. Pâtes grosses et courtes)

De la courge. (200-300g pour 100g de pâtes. Sinon, si tu comptes en quartier, tu prends un seul quartier parce que la courge c’est chiant à couper et tu auras la flemme de l’éplucher)

De l’huile d’olive (entre 2 et 5 cuillères à soupe en fonction des appétits)

Un ail

Du persil frais

Poivre ou piment

Variante chloesterol touch: Une noix de beurre/crème fraîche/kiri/fromage

Variante jefousdulardondepartoutetc’estbon : des lardons

Variante Nut touch: Des noix pilées. Excellent avec la courge … c’est vraiment la meilleure combinaison avec ces pâtes. (La noix qui ressemble à un cerveau dans une coquille)

Variante Fresh touch : On l’a dit mais on le répète parce que c’est très bon: le persil frais.

Difficulté : Le monstre gluant et vert de Ghostbuster ( tatata ta ta ). Facile mais mou et lent.

1 COUPE LA COURGE.

Ça va être très chiant à éplucher. Mets tu t’y colle : épluche la courge, lève les graines, et coupe ce qui reste en petits dès.

2 METS L’AIL A FRIRE DANS UNE POELE AVEC L’HUILE D’OLIVE AVEC UN PIMENT OU DU POIVRE

(Voir recette de l’aglio olio plus bas si tu sais pas faire frire un ail. Mais normalement ça devrait aller.)

3 AJOUTE LA COURGE.

Et progressivement, pour tout le long de la cuisson, tu rajouteras un peu d’eau à cette mixture. Il ne faut pas que la courge accroche à la poêle, elle doit être belle et onctueuse.

(Fais comme sur la photo, et si tu n'as pas de tongs , ne cuisine pas.)

4 METS L’EAU A BOUILLIR

avec une grosse poignée de sel.

5 OUI BON EN FAIT C’EST UN PEU LONG.

Mais tu en profites pour faire tes devoirs, et tu goûtes la courge pour ajuster le sel et le poivre. Fais bouillir les pâtes.

6 QUAND LA PASTA SERA AL DENTE ET AL DENTE SEULEMENT,

tu l’égouttes, et tu la passes à la poêle avec la courge pour bien la mélanger. Ajoutes de nouveaux du poivre.

Shazam, c’est prêt !!

Fin d’été en salade : roquette, poulet et melon

Cigales, ne partez pas !! Brise d’automne, laisse-nous encore une journée de plage !! Melons, restez sur les rayons des marchés !! Et ben non, c’est fini, il faut faire place aux potirons. D’ailleurs, couleur orange pour orange…
Pourtant, Sainte Valeria Protectrice des Invendus ne peut pas abandonner ces beaux fruits ronds à une destinée de poubelle : des melons, il en pleut plein dans nos sacs de récup… !!
Du coup, il faut les manger ! (et surtout pas les jeter !!!).
Salade de fruits ? Non, ça suffit avec cette indigestion de vitamines. Confiture de melons ? Mmm déconseillée, c’est une explosion de sucre, que même les amoureux les plus chouchou en resteraient dégoûtés ! Jambon cru et melon en entrée ? Ouais, mais pas trop original quand même... il faudrait finir en excentricité, dans l’attente de l’été prochain ! 

Allez, allez, c’est reparti pour une recette sucrée-salée ! Et cette fois on vous propose un plat aux calories allégées pour les amants des régimes. Au fait, nous on ne les aime pas, les régimes, mais cette salade est parfaite pour un bon repas de midi pour ne pas s’endormir sur les livres après !

Alors, pour cuisiner cette salade de poulet et melon il faut :
(ATTENTION ! les doses sont pour 2, considéré Lou et Valé, du coup ça pourrait être même pour un petit repas pour 3 personnes aux estomacs normaux…) 

- 300g de poitrine de poulet 
- Un demi melon de cantaloup (bref, celui qui est orange, pour qu’on se comprenne) 
- De la roquette, mais on peut utiliser aussi de la salade verte : la roquette, plus amère, accentue le contraste avec le melon 
- Quelques tomates cerises
- Pour mariner le poulet : du jus d’un demi citron et un peu de son zeste, de l’oignon, de l’ail, un peu de romarin, sel et poivre, huile d’olive (et eventuellement du vin blanc)

Temps de cuisson : 15 min + 30 min pour mariner le poulet (mais même moins, à vous le choix)

Difficulté : Marc Lévy, sur la plage, la brise qui souffle au large. (Per gli italiani, sarebbe il Federico Moccia francese)

1 COUPE LE POULET EN MORCEAUX
Mets-le à mariner avec le jus du citron, le zeste, l’oignon coupé fin, le romarin, le sel, le poivre, l’huile d’olive. Laisse-le mariner pour une demie heure.
Pour les grands affamés, il suffit de le laisser mariner le temps de rincer les feuilles de salade, il sera peut-être moins parfumé mais c’est pas grave !

2 CHAUFFE UNE POÊLE et fais-y cuire à feu vif le poulet est ses arômes.

3 COUPE LE MELON EN DÈS et mets-le dans un saladier avec la roquette et quelques tomates cerises coupées en deux.

4 LAISSE REFROIDIR LE POULET et unis-le à la salade. Assaisonne à ton goût. 
Petite astuce découverte pour l’assaisonnement : le gomasio ! C’est des grains de sésames grillés avec du sel… très savoureux, d’une part il sale, de l’autre laisse ce bon goût de sésame.

Et pour donner une touche de fraîcheur en plus, nous avons accompagné la salade de poulet et melon avec du yaourt grec mélangé à des feuilles de menthe hachées... ah, les saveurs de la Méditerranée !

Allez, mets ton maillot et va te baigner. Et si l’eau est gelée ne le fait surtout pas remarquer aux gens qui te regardent. Rentre dans l’eau petit à petit, serre les dents, sourie, et fait passer tes cris de froid pour la chanson de la petite sirène. Voilà, tu vois, c’est encore l’été!*

*Variante pour ceux qui habitent loin de la mer ou d’un lac: Va dans un parc en short et petit t-shirt et fais du vélo. Tu risques de passer juste pour un touriste suédois qui n’a pas peur du froid et qui se déshabille pour un rayon de soleil, mais c’est pas grave.

 PS: mange un riche! (cf: le tablier communiste cannibal de Valeria "eat the rich")

.. Tu as la flemme de cuisiner. Comme l'illustre la figure1, il arrive que l'homo sapiens-sapiens se retrouve en difficulté moteur, par exemple par excès d'alcool, de fatigue, ou attaque de crise de flemme aigüe. Il lui résulte alors difficile d'opérer à la préparation d'un plat complexe.

(fig1)

Mais pas de panique!! Dans ce genre de moment peut intervenir ... SUPER AIL et il te prépare la PASTA AGLIO E OLIO E PEPERONCINO (pâtes à l'ail et à l'huile et au piment)

(fig2)

L'ail, cet allié parfait, pourtant bon pour ta santé et savoureux pour ton palais, a été injustement délaissé par les jeunes générations, sûrement à cause du succès croissant de Twilight. Mais voici une recette italienne typique des étudiants ou des amis qui rentrent tard de soirée avec la faim "chimique" et incontrôlable. Grâce à cet article, tu ne resteras plus longtemps comme un idiot devant ton frigo ouvert, quand le cerveau est à court d'idée, et l'estomac vide.

Pour faire des pâtes AGLIOOLIOPEPERONCINO* tu as besoin de :

- Pâtes (100 à 130g par personne). Les spaghetti c'est parfait.

- Huile d'olive  (tout dépends de ton taux de tolérance à l'huile, mais il faut en mettre pas mal, sinon ça sert à rien)

- ail (2-4 gousses d'ails)

- petits piments (peperoncino) (en fonction de la délicatesse de votre palais, de vos intestins, et de la force du piment, ça varie entre 1 et 3 petits piments. Nous on en mets un maxi parce qu'ils sont très forts.)

- éventuellement: chapelure, parmesan rapé. Pas d'emmental.

temps de cuisson: juste le temps d'appeller une copine pour lui raconter ta soirée.

Difficulté : Robin (l'ami de Batman qui est beau mais qui sert à rien. En plus il est mineur et habite aux états unis, il peut même pas consommer d'alcool ou conduire la batmobile)

 1 - METS L'EAU A BOUILLIR, TOUT DE SUITE. (Rappelle-toi : tu as faim). Beaucoup d'eau, il faut que y'ait de la place pour les spaghetti. Quand l'eau boue** tu mets une GROSSE poignée de GROS SEL. (n'ai pas peur, ce sera pas trop sâlé)

2- PREPARE L'AIL ET LE PIMENT. Epluche deux grosses gousses d'ail. Pour faire ressortir la saveur, tu peux les entailler légèrements ou les couper en deux. Tu peux laisser le piment entier (ce qui te permetras de le retirer en cours de cuisson si il est trop fort) ou le piler.

3- METS DE L'HUILE DANS TA POÊLE ENCORE FROIDE. Beaaaucoup d'huile, n'ai pas peur, de toute manière tu vas grossir quand même. Ajoutes-y l'ail et le piment, puis fait chauffer à feu très doux. C'est près quand l'ail crépite et est bien doré partout. C'est raté si ton ail a cramé. Quand c'est prêt tu éteinds et tu laisses tout dans la poêle. Si tu n'aimes pas manger l'ail, c'est le moment de le pécho avec une fourchette et de le jeter à la poubelle. Ou de le donner à Juju qui aime bien l'ail.

4- METS LES PÂTES DANS L'EAU BOUILLANTE. (Rappelle-toi: tu as salé l'eau) Alors, si tu peux, les pâtes, c'est Barilla. Moins cher et aussi sur le marché français: la divella. Vraiment, si tu peux, évite les marques non italiennes comme Panzani ou Lustucru. (Certaines marques arméniennes pas chères sont pas mal du tout aussi). Les pâtes c'est entre 100 et 130g par personne en fonction de la faim (Y'a aussi des gens qui mangent 200g, mais bon...). Tu prends une petite tasse à caffé, tu puise de l'eau des pâtes et tu la mets de côté. Je te dis pourquoi après, t'occupe. Tu remues souvent les spaghetti et tu fais cuire AL DENTE. C'est à dire qu'en théorie tu essoreras les pâtes 2mn avant le temps de cuisson indiqué.

5- TU ESSORES "un peu" tes pâtes, pas besoin de les vider totalement de leur eau. Et tu les passes dans la poêle (où il y a ta sauce à l'ail et à l'huile). Tu rallume le feu sous la poêle 1 à 2 mn et tu tournes bien souvent pour pas que ça accroche et que les pâtes s'imprègnent du jus. Là, éventuellement, tu rajoutes de la chapelure (tout en tournant régulièrement). A ce moment là, l'eau des pâtes qui est dans la tasse à café te permet de rajouter un peu d'eau si tu trouves que tes pâtes collent.

6-  TU TE SERS , TU MANGES, et tu remercies Dieu d'avoir créé l'italie. Alors, c'est qui le plus fort ? Richard Pattinson ou Super Ail ? 

* se prononce "alyo olyo é pépéronchino"

** Pourquoi mettre le sel que à la fin, quand l'eau boue ? Parce que, en règle général, si tu vois que ta sauce est trop salée, tu sales moins l'eau. Et il paraît que ça empèche l'eau de bien bouillir à l'ouest, mais il paraît que ça accélère l'ébullition à l'est. On attends encore les résultats d'analyse du CNRS à ce sujet qui reste délicat.

*** Surtout ne mettez pas autant de piment que sur la photo.

…Tout un tas de choses ! En bonnes méridionales, notre cuisine regorge d’épices et d’aromates qui nous sembles indispensables. Et nos grands-mères sont un peu nos dealeurs, mais elles nous fournissent une abondante quantité d’herbes et aromates. Mais ce n’est peut-être pas si évident pour tout le monde de savoir quels sont les ingrédients à toujours avoir chez soi. On va faire un peu le point pour les copains citadins :

   -    L’huile d’olive, si possible extra-vierge. C’est relativement cher, mais profitez des promos, ou demandez à des producteurs bio si il existe un moulin ou un magasin vendant l’huile au litre. Ce qui est pas mal, c’est d’avoir une bouteille bonne pour les salades, et une moins bonne pour la cuisine. Mais rappelez-vous : le plus souvent, huile d’olive !

   -      De l’ail. Oui, désolée pour les vampires, mais l’ail c’et vraiment bon, ça se met de partout. Pour les délicats du palais et de l’haleine fraîche on vous donnera des astuces en temps et en heure pour parfumer les sauces d’ails en douceur. (Oubliez pas son copain l’oignon).

   -      Des herbes de Provence : c'est-à-dire principalement du thym, du romarin, et de l’origan. Le thym et le romarin, essayez de le prendre dans la nature ! Ballade en forêt, en calanques, au parc, chez des copains à la campagne … mais c’est vraiment trop bête d’acheter la petite boîte « ducros ». Le thym est un warior : si tu le plantes, même en hiver, il survivra.

   -      Le basilic, la sauge et le persil… c’est la base ! C’est tellement bon, c’est tellement frais ! Nous on en a deux ou trois plantés dans des gros pots de yaourt, et ça tient bien. C’est plus trop la saison maintenant pour les planter, mais un basilic « à grosses feuilles » tiendra bien longtemps. Il y a de fortes chances qu’ils meurent en hiver, mais l’astuce c’est d’en congeler.

   -      La menthe. Ça tient même en hiver, ça se plante facilement, c’est bon dans le sucré, le salé, le thé … t’as tout intérêt à en avoir un peu !

   -      Du piment. Des vrais petits piments secs, pas en poudre. Mais nous ne sommes pas en Calabre, alors exagérez pas sur les doses… c’est bon pour la circulation sanguine, mais pas pour les intestins.

Voilà, ça c’est vraiment la base.

Et puis … parce qu’on est à Marseille, et qu’à Marseille il y a un port qui échange depuis 2600 ans des saveurs d’Orient et d’Occident, notre cuisine aussi est devenue une « porte Sud ».  Voici quelques épices qui nous plaisent et qu’on utilise souvent : Coriandre, cumin, curry, cardamome, safran, gingembre, sauce soja, graines de sésames,  noix de muscade, cannelle … L’idéal pour les acheter c’est un vrai marché de saveurs : marché arabe ou magasin arménien, ou encore supermarché chinois.

ASTUCE MAMIE

Petite note pours les chanceux qui ont un jardin et peuvent planter un potager : le trio gagnant  c’est « tomates-ail-basilic ». Pour chaque pied de tomate que vous plantez, plantez juste à côté un basilic et un ail. Le basilic et l’ail éloignent les pucerons, et la tomate « nourrie » la pousse d’ail et de basilic.

ASTUCE MAMIE BIS

Si vous avez l’occasion d’avoir des piments frais, faites les sécher vous-même. Passez-un fil et pendez-les, en plus ça fait déco « resto calabrais ». 

« Al contadino non far sapere … quante cose si possono cucinare con formaggio e pere»

Ça, c’est la déformation d’un dicton italien qui nous est venu en tête en rentrant du marché aujourd’hui. On est allé faire de la récup, c'est-à-dire pécho ce que les vendeurs ont pas vendu (et laissé sur la place du marché*)… notamment des poires ! En rentrant vers la maison on a pensé « qu’est-ce qu’on mange alors » ?

Parce que souvent, en fait, ce qu’on cuisine ça dépend de ce qu’on trouve. C’est assez sympa comme principe, et ça nous oblige à improviser des recettes.

« Al contadino non far sapere quant’è buono il formaggio con le pere » ça veut dire « au paysan ne fais pas savoir combien c’est bon le fromage avec les poires ». Et nous, on a pensé « … tout ce qui peut se cuisiner avec le fromage et les poires ! » On a imaginé faire des « bruschette » (légumes coupés sur des tartines de pain au four, le plus souvent des tomates). Ou de faire une recette sucrée. Ou du salé. Ou… les deux ! On a pensé au fromage et aux poires, et tout en parlant en rentrant à la maison, ça s’est transformé en un gratin de patates, poires et fromage !

NON, pas de pâtes aujourd’hui !

Oui, on sait… la plus part d’entre vous sont déçus, mais ça viendra, promis ! Les pâtes c’est ce qu’on connait le mieux, on a vingt-milles recettes, on sera jamais à court d’idée. Mais aujourd’hui, on vous raconte ce qu’on a cuisiné aujourd’hui, dans l’humeur d’aujourd’hui !

Pour cuisiner ça pour trois personnes (qui mangent beaucoup) tu as besoin de :

-          10 petites patates (bon, la prochaine fois on donnera une mesure un peu moins approximative !)

-          4 poires bien mûres (enfin ouai, la récup c’est plutôt mûr)

-          Du fromage sec « fort » que tu as dans ton frigo. C'est-à-dire plutôt du compté que du gruyère. Le parmesan rapé et le pecorino aussi c’est pas mal … !

-          Du romarin, du poivre, du sel, de l’huile (d’olive (extra-vierge))

Temps de cuisson : 40mn sans interventions des pompiers.

Ah, oui parce que ce soir on a pris un peu de retard à publier cet article. C’est parce que pendant qu’on cuisinait les pompiers sont intervenus dans l’escalier de l’appart… le conteur électrique avait brûlé ! Heureusement, dans le four, rien n’a cramé… mais le cœur de Valé … hélas ... Bon. Donc c’est 40mn de cuisson !

Difficulté : Pikachu sauvage niveau 1.

            1 Préchauffe le four. Chez nous 200° c’était bien, mais ça dépend de ton four.

           2 EPLUCHE LES PATATES (en chantant des chansons du lycée militaire, ça passe mieux)

            Et coupes les en petits morceaux. Mets-les dans un plat à gratin avec de l’huile (3 cuillères à soupe ça va si tu veux être gentil avec ton palais et ton cholestérol à la fois) ; le sel et le poivre ; du romarin. Ajoute éventuellement une gousse d’ail pour le goût. Enfourne 15mn

            3 COUPE LES POIRES

            Comme les patates, en petits morceaux. Retire le plat du four et ajoutes-y les poires, mélange-les. Enfourne 20mn

            4 EMPECHE FRANK DE MANGER LE FROMAGE QUE TU COUPES.

            Coupe le fromage de ton frigo, dispose-le sur les patates et les poires. Râpe éventuellement du parmesan. Ouvre une bouteille de vin. C’est pas pour la recette, c’est pour les cuisiniers ! Enfourne 5-10mn sur four ou grill.

A côté on voulait faire une simple salade de tomate, mais en fait la faim a gagné. Ça s’est transformé en salade tomates-avocats-oignons-cumin-basilic. Niveau saveur, une salade verte en accompagnement aurait même été mieux apropriée. Mais c’était très bon aussi !

Après l’intervention des pompiers, en attendant que la lumière revienne, on a dîné aux chandelles. Donc les photos sont pas très descriptives mais très romantiques !

EPILOGUE :

Vale : «  C’est bon mais quand même, peut être que ça a trop un goût de miel… »

Lou : «  Oui mais c’est plutôt bon, et le romarin c’est une bonne saveur. Je suis contente ! »

Frank : « …ghm… Moi aussi je suis content ! »

Mission accomplie, le cobaye a réagit positivement à cette expérience!

A vous la suite !

*.. la récup, on en parlera mieux par la suite.